3e Conférence Économique Internationale de Dakar (CEID 2024) – 30 mai 2024

La 3e Conférence Économique Internationale de Dakar (CEID 2024) s’est tenue à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les 30 et 31 mai 2024. Le thème central de cette année, « La Transition Énergétique et Égalité des Genres : Catalyser le Changement en Afrique par des Politiques de Développement Inclusives », a rassemblé des experts, des décideurs et des leaders d’opinion pour discuter des politiques de développement durable en Afrique.

Lors de la Table Ronde II, intitulée « La Croissance Verte et l’Emploi des Jeunes et des Femmes », divers intervenants ont partagé leurs perspectives sur la manière de stimuler une croissance inclusive et durable. Le modérateur de la session, Abou Kane, Professeur Titulaire en économie et Assesseur de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG), a dirigé les débats. Les panélistes comprenaient des représentants de haut niveau, à savoir :

• Le représentant du Secrétaire général de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) ;
• M. Mihoub Mezouaghi, Directeur de l’Agence Française de Développement à Dakar ;
• M. Alla Sene Gueye, Président de la Commission Économie et Finance de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) ;
• M. Mouhamed El Bachir Niang, Président du Conseil National de l’Entrepreneuriat (CNE), Sénégal ;
• et M. Souleymane Diallo, Directeur général de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE).

Les discussions ont souligné l’importance d’investir dans le capital humain et la formation pour assurer une transition énergétique réussie et créer des emplois massifs grâce à l’entreprenariat. Le rôle des banques dans l’accompagnement de la croissance verte par des investissements privés à travers des ressources longues a été un point clé.

M. Souleymane Diallo, a principalement centré son intervention sur les initiatives du Sénégal en matière de développement durable. Il a mis en avant l’intégration systématique des problématiques environnementales dans les projets et programmes de l’État, à travers des études d’impact environnemental rigoureuses.

Il a détaillé les efforts du Sénégal pour promouvoir les énergies propres, comme l’agroécologie, les engrais bio, la biomasse et l’énergie solaire. Il a souligné l’importance de ces initiatives pour réduire la pression sur les ressources naturelles et encourager une croissance économique durable soutenue par des politiques publiques robustes et des investissements stratégiques, en insistant à nouveau sur la formation et l’implication du secteur privé.

Un autre aspect essentiel de son intervention a été la présentation du programme de préparation au Fonds vert climat. Ce programme vise à aider les parties prenantes sénégalaises à mieux comprendre et maîtriser les processus de demande de financements pour des projets écologiques.